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200 Les Américainsont eu pour parka canada goose expedition

19/11/2012 23:16

Les Américainsont eu pour eux le hasard de la naissance: leurs pères ont jadis importé sur le sol qu'ilshabitent l'égalité des conditions et celle des intelligences, d'où la république démo-cratique devait sortir un jour comme de sa source naturelle. Ce n'est pas tout encore;avec un état social républicain, ils ont légué à leurs descendants les habitudes, lesidées et les mœurs les plus propres à faire fleurir la république. Quand je pense à cequ'a produit ce fait originel, il me semble voir toute la destinée de l'Amérique renfer-mée dans le premier puritain qui aborda sur ses rivages, comme toute la race humainedans le premier homme. Parmi les circonstances heureuses qui ont encore favorisé l'établissement et assu-rent le maintien de la république démocratique aux États-Unis, la première en impor-tance est le choix du pays lui-même que les Américains habitent. Leurs pères leur ontdonné l'amour de l'égalité et de la liberté, mais c'est Dieu même qui, en leur livrant uncontinent sans bornes, leur a accordé les moyens de rester longtemps égaux et libres. Le bien-être général favorise la stabilité de tous les gouvernements, mais parti-culièrement du gouvernement démocratique, qui repose sur les dispositions du plusgrand nombre, et principalement sur les dispositions de ceux qui sont le plus exposésaux besoins. parka canada goose expedition
Lorsque le peuple gouverne, il est nécessaire qu'il soit heureux, pourqu'il ne bouleverse pas l'État. La misère produit chez lui ce que l'ambition fait chezles rois. Or, les causes matérielles et indépendantes des lois qui peuvent amener le l'influence. Habitant le pays sans en être citoyens, ils sont prêts à tirer parti de toutes les passions qui l'agitent; aussi avons-nous vu depuis quelque temps des émeutes sérieuses éclater à Philadelphie et à New York. De pareils désordres sont inconnus dans le reste du pays, qui ne s'en inquiète point, parce que la population des villes n'a exercé jusqu'à présent aucun pouvoir ni aucune influence sur celle des campagnes. Je regarde cependant la grandeur de certaines cités américaines, et surtout la nature de leurs habitants, comme un danger véritable qui menace l'avenir des républiques démocratiques du Nouveau Monde, et je ne crains pas de prédire que c'est par là qu'elles périront, à moins que leur gouvernement ne parvienne à créer une force armée qui, tout en restant soumise aux volontés de la majorité nationale, soit pourtant indépendante du peuple des villes et puisse comprimer ses excès. parka canada goose femme 256 Alexis de Tocqueville (1835), De la démocratie en Amérique I (deuxième partie) 107bien-être sont plus nombreuses en Amérique qu'elles ne l'ont été dans aucun pays dumonde, à aucune époque de l'histoire. Aux États-Unis, ce n'est pas seulement la législation qui est démocratique, lanature elle-même travaille pour le peuple. Où trouver, parmi les souvenirs de l'homme, rien de semblable à ce qui se passesous nos yeux dans l'Amérique du Nord ? Les sociétés célèbres de l'Antiquité se sont toutes fondées au milieu de peuplesennemis qu'il a fallu vaincre pour s'établir à leur place. Les modernes eux-mêmes onttrouvé dans quelques parties de l'Amérique du Sud de vastes contrées habitées par despeuples moins éclairés qu'eux, mais qui s'étaient déjà approprié le sol en le cultivant.Pour fonder leurs nouveaux États, il leur a fallu détruire ou asservir des populationsnombreuses, et ils ont fait rougir la civilisation de ses triomphes. Mais l'Amérique du Nord n'était habitée que par des tribus errantes qui ne pen-saient point à utiliser les richesses naturelles du sol. parka chateau canada goose
L'Amérique du Nord était encore,à proprement parler, un continent vide, une terre déserte, qui attendait des habitants. Tout est extraordinaire chez les Américains, leur état social comme leurs lois;mais ce qui est plus extraordinaire encore, c'est le sol qui les porte. Quand la terre fut livrée aux hommes par le Créateur, elle était jeune et inépui-sable, mais ils étaient faibles et ignorants; et lorsqu'ils eurent appris à tirer parti destrésors qu'elle renfermait dans son sein, ils en couvraient déjà la face, et bientôt il leurfallut combattre pour acquérir le droit d'y posséder un asile et de s'y reposer enliberté. C'est alors que l'Amérique du Nord se découvre, comme si Dieu l'eût tenue enréserve et qu'elle ne fit que sortir de dessous les eaux du déluge. Elle présente, ainsi qu'aux premiers jours de la création, des fleuves dont la sourcene tarit point, de vertes et humides solitudes, des champs sans bornes que n'a pointencore retournés le soc du laboureur. En cet état, elle ne s'offre plus à l'homme isolé,ignorant et barbare des premiers âges, mais à l'homme déjà maître des secrets les plusimportants de la nature, uni à ses semblables, et instruit par une expérience de cin-quante siècles.